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"Tendresse" - [LIBRE]

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Message par Lotus no Padma Dim 7 Sep - 16:30

« Tendresse » en sanscrit, voilà ce que signifiait le mot Vâtsalya. Le surnom que Padma avait donné à ce petit endroit au sein du Sanctuaire, dans le quartier des Chevaliers d’Argent, où il avait établi sa demeure. Le mot ne fut pas choisi par hasard. Là où Padma ne pouvait que compter sur du mépris de son frère et de son père, il avait reçu de sa mère qu’amour et tendresse. C’était en honneur de cette tendresse qu’il avait nommé ce petit ‘chez soi’ Vâtsalya.

L’ancien lieu de résidence d’Aghora du Lotus avait connu sous Padma un grand changement. Seule la demeure, au fond, au nord, avait gardé son aspect original, une construction à l’architecture du Sri Lanka. Après avoir eu l’autorisation du Grand Pope pour faire les travaux nécessaires d’aménagements (qu’il obtint par la négociation de son maître et par le fait que Padma voulait bien prendre sur lui le coût total des travaux), il s’acquittait de sa tâche. En utilisant une partie du fonds fiduciaire que sa mère lui avait laissé, il avait transformé l’habitation d’Aghora d’un aspect pompeux  et orgueilleux en un beau jardin japonais de méditation zen avec plusieurs plans d’eau dans lesquels flottaient des fleurs de lotus de couleurs différentes.

La parcelle de taille relativement grande qu’occupait Vâtsalya se trouvait dans un endroit reculé du Sanctuaire. La propriété était entourée d’une clôture en palissade de bois de cyprès, d’une hauteur de deux mètres et dont le seul accès était une grande porte à double battant qui s’ouvrait en tournant vers l’extérieur. La palissade gardait les yeux des curieux à l’extérieur, garantissant ainsi la vie privée de son occupant. Derrière la porte se trouvait un portail à toit duquel partait un chantier pavé. Le chantier se coupait rapidement en trois : un vers la gauche, un autre vers la droite et un qui allait tout droit.

Padma verrouillait la double porte derrière lui en s’engageait sur le chantier qui menait vers sa maison. Le clair de lune se reflétait paresseusement sur la surface  lisse de l’étang. Padma s’arrêta à la coupure du chantier pour observer son petit chez soi sous la lueur nacré qu’offrait la lune.

Le chantier de gauche s’arrêtait devant un jardin d’herbe, de taille moyenne avec un jeune figuier des pagodes au milieu d’un parterre d’herbe. Des cerisiers, dont les fleurs n’avaient éclos qu’il y a peu, entouraient ce jardin comme pour former un rempart de beauté autour de celui-ci. L’air doux était chargé de parfums délicats et fruitiers.

le chantier vers la droite, lui, menait le visiteur à un grand étang de style indéniablement japonais. Dans l’étang se trouvaient des petits îlots qui permettaient de s’y reposer ou de s’y recueillir, ils étaient décorés par des petites statues ou bien des petits buissons et de parterres minuscules de fleurs diverses. Les petits îlots, eux, étaient reliés par de ponts de bambou. Dans l’eau nageaient des carpes koï, tandis qu’une abondance de fleurs de lotus flottaient dans ce milieu aquatique. Un des îlot avait été élaboré en sanctuaire spirituel propice à la méditation et à la contemplation. Le sol de ce petit îlot était composé de petits galets gris et blanc et de multiples essences de plantes cultivées avec grand soin, étaient disposées un peu partout. Un gros rocher blanc de forme plate trônait telle une île, au milieu de cet environnement minéral, végétal et aquatique. Le rocher plat était suffisamment grand pour un coussin pour la pratique du zen (un coussin exactement d’un mètre carré). Par intervalles réguliers, un petit récipient en bambou culbutait à chaque fois qu’il était rempli avec de l’eau provenant d’une minuscule jet. A chaque culbute, un petit bruit de claquement se fit entendre.

Padma s’attardait durant quelques minutes en regardant l’étang avant de poursuivre sa route vers la maison. Il s’engageait sur le chantier du milieu.

Ce chantier s’arrêta devant la demeure du chevalier du Lotus. Comme dit plus tôt, le bâtiment avait une architecture provenant du Sri Lanka, mais avait connu quelques modifications afin de mieux s’harmoniser avec l’étang japonais. Principalement, la structure était du type appelé « vatadage ». Un vatadage était un bâtiment religieux qui servait à protéger un stupa ou bien des reliques venant du Bouddha. Ici, Aghora l’avait modifié –du moins l’intérieur- afin que le vatadage puisse servir de maison.
La structure était composée de deux plates-formes à dimensions différentes. La plate-forme inférieure (de 1,30 mètres de haut) mesurait 37 mètres de diamètres, tandis que la plate-forme supérieure (qui reposait sur la plate-forme inférieure et avait une hauteur de 1,60 mètres) mesurait 24 mètres de diamètres. Au milieu se trouvait encore une petite structure circulaire d’environ sept mètres.

La plate-forme inférieure était accessible par le biais d’une seule entrée qui regardait vers le sud. Un escalier à huit marches, symbolisant le Noble Chantier Octuple qui mène à l’Éveil, rattachait l’entrée avec le sol et se terminait sur une grande balustrade en pierre qui entourait toute la plate-forme supérieure. Balustrade et escalier étaient richement décorées. La première marche était flanquée par une petite statue votive représentant un bodhisattva avec un lotus dans la main. La plate-forme supérieure se composait d’un mur en brique rouge et donnait accès à l’intérieur par le biais de quatre portes qui se trouvait aux points cardinaux. Chaque porte représentait une des « Quatre Portes » : la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort. Chacune de quatre portes donnait accès à l’intérieure à proprement parlé par le biais de petits escaliers, de nouveau au nombre de huit et également richement décorées.

La plate-forme supérieure de 37 mètres de large, fut scinder en deux parts égales de 15 mètres chacune par une colonnade circulaire. Entre le mur et la colonnade se trouvait des faux murs en bois qui hébergeaient le pièces à vivre (chambre à coucher, salle de bain, bureau-bibliothèque, cuisine, etc). L’autre moitié –entre la colonnade et le centre- formait un atrium, lequel pouvait être utiliser à des fins diverses : salle de réception, living ou encore centre de méditation et d’enseignement. Pile au centre se trouvait une petite statue de Bouddha et devant des coussins pour la méditation.
Le toit se composait en tuiles rouges en terre cuite.

Padma entrait dans l’atrium. Il déposait son bâton de pèlerin contre une des colonnes et se mettait devant la petite statue de Bouddha. Il lava ses mains, puis éclaboussait un peu d’eau contre la statue. Après avoir rendu hommage au guide des bouddhistes, il s’engageait vers la salle de bain. Demain il devrait se présenter à son maître, Virgo Asuman. Mais pour cela, il devrait franchir « cet » endroit. Rien que d’y penser, ça lui donnait des frissons.

- Bah, se disait-il, rien à faire, je dois quand même le traverser si je veux me rendre au Temple de la Vierge. Mais tout de même…

Lotus no Padma

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Date d'inscription : 26/04/2014

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