Saint Seiya Rebirth
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Message par Lotus no Padma Sam 10 Mai - 17:06

Ville de Kushinagar,

Cette petite ville dans L’Uttar-Pradesj, non loin de la frontière avec le Nepal et les montagnes imposantes de L’Himalaya, était un lieu de pèlerinage important pour les bouddhistes, toutes écoles confondues. C’était à Kushinagar que celui que l’on nommait « L’Éveillé » avait attendu paisiblement sa mort. Et l’on pouvait encore aujourd’hui visiter son tombeau.
Mais la ville n’était pas le domaine exclusif des moines, des nonnes et des novices ; les touristes avaient également leur revendication pour cet endroit. Cette masse de monde qui sillonnaient les rues et allées de Kushinagar tel une armée de fourmis. Certains venaient pour l’exotisme de l’endroit et du pays, certains venaient par respect religieux et d’autres encore venaient par simple curiosité.

En dehors de la ville s’étendait une région boisée. Cet endroit était un peu spécial. Il y régnait une grande tranquillité et la légende locale disait que le Bouddha lui-même protégeait ce bois, permettant uniquement à ceux qui avaient choisi son enseignement d’y pénétrer. Et puis il y avait le cœur de la forêt, là où seulement un petit groupe d’élus étaient à même d’y accéder.
En réalité, le cœur de la forêt était protégé par une barrière de Cosmos et seulement ceux qui avaient une maîtrise se ce dernier pouvaient la traverser. C’est en ces lieux qui l’on pouvait trouver un homme qui avait dans la trentaine. Il aurait pu passer pour « banal » avec ses trait légèrement grossier, si ce n’était pas pour ces cheveux roux.
L’homme était assis devant un arbre à pagodes – un arbre bodhi comme les gens l’appelait ici. Ayant adopté le « padmâsana »  (position du lotus parfait) il méditait et à cause de la chaleur il ne portait qu’un samghati en guise de vêtement.
Padma, récemment promu au rang de chevalier d’argent du Lotus et Saint D’Athéna, était partie dans une réflexion profonde.

- Marcher sans but, se mouvoir librement, se former et se transformer au gré des circonstances extérieures, se déplacer sans résistance comme les nuages dans le ciel, s’écouler doucement comme l’eau, contourner les obstacles sans hésitation, s’adapter à toute circonstance… voilà comment un libéré-vivant passe à travers la vie, détaché de toutes les contraintes qui le lient au Samsâra.

Tel était la pensée du chevalier d’argent. Padma ne parlait jamais. Il avait fait ce vœu depuis l’âge de son ordination au noviciat du Zen, il y avait vingt-six ans déjà. L’idée derrière était de se conformer à la première des dix grandes moralités d’un bouddhiste : ne point porter atteinte à l’intégrité d’un être vivant, que ce soit par le geste, la pensée et –le plus important- par la parole. En se taisant, il s’en s’assurait.
À son insu, cette taciturnité avait permit à son Cosmos de s’accroître exponentiellement durant ces vingt-six ans, tout en le stockant dans son corps, prêt à être utiliser.

- Se détachement est ce qui permet au shrâvaka de ne plus s’incarner, d’atteindre le salut, d’entrer dans le Nirvâna. En somme, c’est … Sakura ! Se fit-il à soi-même la réflexion. Sakura…

Il ne comprenait pas. Pourquoi avait-il subitement pensé à cette jeune femme ? Ils étaient amis de longues dates, certes. Ils avaient même des sentiments l’un envers l’autre, du moins jusqu’au jour où lui, Padma, était « entré dans le courant ». En atteignant le premier degré qui mène vers l’éveil un Shrota-âpana s’était déjà libéré des liens de l’illusion individualiste (c’est-à-dire de croire dans un « soi »), il s’était libéré du doute et il s’était libéré de l’attachement aux rites et aux règles. Un être de cette trempe n’était plus capable d’éprouver un amour affectif et émotionnel, même voir charnel. Non, un Shrota-âpana était au-dessus de tout cela… ou ne l’était-il pas ?

- C’est bien le comble, se disait-il à soi-même, un Shrota-âpana qui est censé d’être libéré du doute commençait à douter d’une chose comme l’existence ou non de l’amour.

Soudainement, la large boîte argentée qui se trouvait à côté de lui se mit à frétiller. L’armure d’argent du Lotus l’appelait. Cela
ne pouvait signifié qu’une chose : il y avait du grabuge dans l’air. Un chevalier D’Athéna se devait dans ces moments là revêtir son armure et se tenir prêt pour tout ordre qui pourrait venir.
Il tirait sur le poignet que portait chaque « pandora box ». La boîte s’ouvrir de suite, laissant échapper une colonne de lumière. À l’intérieur ce trouvait une armure sans sa forme de totem, c’est-à-dire forme et au repos. Sur un simple ordre mental, la construction se détachait et se plaçait avec une rapidité fulgurante sur le corps de Padma.
Voilà. Il était fin prêt. L’armure sur son dos, la cap frétillant doucement dans le vent, le plis impeccablement mit sur son bras gauche et son kakkhara dans la main droite.

- Le voyage au Sanctuaire se fera rapidement, ce n’est qu’une simple question transmigration corporelle, comme me l’a enseigne Bhagavân Asuman. Une idée lui traversa l’esprit Oui, bien sûr ! S’il y a une personne présente qui pourrait me donner une réponse concernant le paradoxe de mon état de Shrota-âpana et de mon amour envers Sakura, c’est bien mon maître. Je lui poserait une fois au Sanctuaire et quand le moment y soit propice.

Son Cosmos s’enflammait. La silhouette de Padma ainsi que de sa pandora box se désagrégeaient, devenant translucide. Quelques secondes plus tard ils avaient disparu, parti pour le Sanctuaire D’Athéna, non loin de la belle ville D’Athènes.

Lotus no Padma

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Date d'inscription : 26/04/2014

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